Maison du Jazz en Hainaut

Si on causait de Duke Ellington ?

Mercredi 20 novembre 2002 à 15 heures

La Maison du Jazz en Hainaut organise dans la salle académique de la Faculté polytechnique de Mons (boulevard Dolez) une causerie sur le musicien de jazz Duke Ellington.

L'entrée est gratuite.


29 septembre 2000 - 16 h

Ouverture officielle de la Maison du Jazz en Hainaut


Journal "Le Soir" - page 16 - lundi 2 octobre 2000 - Thierry Vanderhaege

MONS La passion du trompettiste Albert Langue enfin logée. Plus de 5.000 disques dans la boîte de jazz

On n'y croyait plus à cette maison du jazz, pourtant elle est belle... et bien là. Pas vraiment où on l'y attendait puisqu'au départ l'îlot de la Grand-Place avait été pressenti pour accueillir ce nouveau temple musical. Finalement, la Ville de Mons a libéré l'ancienne conciergerie de la Machine à Eau sur le boulevard Dolez. A l'état de ruine ou presque jadis, la petite demeure respire aujourd'hui le frais, le propre et la lumière grâce aux efforts conjoints du service communal de la culture et de la Régie foncière.

Un million de francs au total fera vivre l'ASBL «Maison du jazz en Hainaut»sur les deux prochaines années. Une employée, musicologue de formation, animera les lieux en journée tandis qu'un système d'alarme montera la garde la nuit venue. La rénovation soignée renforce le caractère convivial et évite de se perdre dans un inutile dédale que même des notes de musique n'arriveraient pas à combler.

Les cheveux gris, mais les yeux plus pétillant que ceux des gamins, Albert Langue et Luc Mairesse ne dissimulent pas leur joie. Il ne s'agit pas d'un musée, plutôt d'un centre d'information et de documentation, souligne par ailleurs le duo. L'un et l'autre connaissent leur affaire. Albert Langue souffle dans sa trompette depuis des décennies en compagnie de ses inusables Dixies Stompers. Celui qui fut aussi le chef de cabinet de Léo Collard et d'Abel Dubois a beaucoup fréquenté Sidney Bechet à qui il refila l'air du doudou. Finaude, la star américaine le grava sur disque avant d'en faire un tube mémorable dans les années cinquante. La Nouvelle-Orléans, patrie du jazz, n'a toutefois pas oublié d'ériger le musicien montois au rang de citoyen d'honneur.

LES LUPANARS DE STORYVILLE

Luc Mairesse a, lui, plutôt tâté du piano tout en animant le Jazz Club de Binche. C'était l'époque où la région du Centre swinguait sans se soucier d'autre chose. L' homme avait émis voici cinq ans l'idée d'une maison du jazz. Il en assume à présent la direction alors que son compère Langue la présidera fier de son inépuisable abattage en la matière.

Que trouve-t-on au sein du nouveau centre culturel? Tout d'abord pas moins de 5.000 disques: issus de la collection Jean Leclere, ils adoptent le format du 33, 45 ou 78 tours. Des photos, affiches et manuscrits de copies d'enregistrement célèbres s'exposent aussi en nombre. Et avant de parcourir les très belles cimaises du premier étage, le visiteur empruntera un lecteur de compact disc portable qui le replongera par exemple dans l'ambiance glauque de Storyville, ce quartier de la Nouvelle-Orléans où presque chaque lupanar cachait un jazzman de génie.

Attention toutefois, rien ne sortira des quatres murs de la maison montoise: On peut par contre copier des oeuvres introuvables dans le commerce. Nous voulons à la fois conserver et diffuser, complètent Langue et Mairesse.

Les fondements de la Maison du Jazz remontent à 1947, un groupe d'amateurs de jazz organisait des concerts et jam à Binche.

Durant les années 70 - 80, sous l'impulsion de Christian Groise, l'activité "jazz" a repris de plus belle (La Chamade, La Louisiane).

Christian & Monique Groise Christian & Monique Groise

C'est fin 1986, que l'idée de la formation d'une première ASBL "Jazz Club Binchois" a fait surface. Malheureusement, les autorités culturelles responsables n'ont pas soutenu l'idée et cette ASBL fût dissoute fin 1988.

Logo JCB

pdf_button Moniteur 20 novembre 1986 (au format PDF)

pdf_button La liste des membres lors de la fondation (au format PDF)

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 25 - décembre 1986 - janvier 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 26 - février 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 27 - avril 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 28 - mai 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 29 - septembre 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 30 - octobre 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 31 - novembre 1987

pdf_button Jazz Club Binchois - Jazz Bulletin 32 - octobre 1988

JCB Photo date inconnue

 


 

Journal "Le Soir" - page 15 - lundi 29 mars 1999 - Thierry Vanderhaege

MONS Son band sera au festival du New Orleans Albert Langue dans le fief de Bechet

Les amateurs de jazz ne sont pas nombreux mais ils sont fidèles, affirment les connaisseurs. A 78 printemps passés, la fidélité, Albert Langue connaît, lui qui souffle dans sa trompette depuis... depuis quand au fait? La question demeure pratiquement sans réponse. On se souvient juste que le jazzman, Montois de pure souche, s'entraînait déjà au demi-piston bien avant la guerre tout en se piquant d'imiter le grand Louis Armstrong.

Nouveau bonheur pour le maître: le 30 avril prochain, il se produira avec son inusable formation, les «Dixies Stompers», au 30e Festival de jazz de la Nouvelle-Orléans. Ce retour aux sources se double d'un véritable privilège: Albert Langue, Franz Fievez (piano), Léon Vandeputte (basse), Fabien Levèque (batterie), Jacques Doudel (sax soprano) et Jan Debacker (trombone) seront les premiers Belges à être du festival louisianais.

C'est un fax tombé chez le premier qui l'avertit de l'aubaine: Notre présence là-bas est due à un concours de circonstances mais notre concert de novembre à Sefton, en Angleterre, a sans doute joué un rôle non négligeable dans cette flatteuse invitation, explique le trompettiste. Ce jour-là, la présence de quelques organisateurs du festival américain parmi l'assistance fut même déterminante pour les «Dixies Stompers», spécialistes du dixieland - un style de jazz né dans le sud des Etats-Unis d'une combinaison de ragtime, de blues et d'airs de parade.

Les dieux du jazz savent pourtant s'il faut jouer... des coudes pour pouvoir accéder au saint des saints: entre 150 et 200 orchestres US se pressent chaque année aux portes de la Nouvelle-Orléans, ville de l'immortel Sidney Bechet que l'ami Langue a par ailleurs souvent accompagné dans les années 1950. Seuls cinq combos étrangers sont admis au prestigieux festival: cette fois, les «Dixies Stompers» montois seront du nombre.

Et la Maison du jazz? Le projet est à l'étude depuis trois ans. Cette maison était censée assurer la promotion des nouveautés et abriter des collections de disques et de CD. L'artiste Langue avoue, hélas, se heurter aux méandres de l'administration: J'ai le contrat de bail posé sur mon bureau depuis six semaines et nous disposons des fonds nécessaires, mais j'hésite toujours à signer le document. A la différence de sa consoeur liégeoise qui fonctionne à merveille, la Maison du jazz de Mons (qui devrait occuper la conciergerie de la Machine-à-Eau) semble attendre son heure: peut-être après certaines échéances électorales...

 


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